Depuis janvier 2019, en Belgique, nous pouvons déposer davantage d’emballages plastiques dans le sac bleu PMC.  Cela signifie que les barquettes, les pots de yaourt, les raviers, les films en plastique… ont rejoint les sacs PMC. Désormais, le poids moyen des déchets PMC par habitant est de 23 kg par an (soit 8 kilos de plus qu’il y a 3 ans).

Dans ce centre de tri, tout commence par le chargement des plastiques. Deux immenses grues électriques opèrent dans un vaste hangar (le bâtiment de l’usine a une hauteur de 18 m de haut).

Tous ces plastiques se retrouvent sur de vastes tapis roulants. Puis ils défilent devant des machines (lectures optiques) conçues pour reconnaître 14 matières différentes. Le but est donc de faire des « paquets » de plastiques de même nature, car c’est une des conditions pour que cela puisse être recyclé.

Les tromels : le passage par le tambour

Les matières du sacs bleus sont d’abord passées dans des tromels. Ce sont des grands tambours qui vont séparer les déchets par taille. Ces tambours sont composés de trous de tailles différentes par lesquels tombent les déchets.

Les séparateurs aérauliques

Les matières passent ensuite par d’immenses aspirateurs qui captent les films plastiques. Ceux-ci sont orientés vers d’autres tris optiques qui vont séparer les différents types de films.

Les overbands: ces grands aimants

Ensuite, les matières, sur tapis roulant, passent sous un gros aimant (overband) qui attire les emballages ferreux. Ceux-ci sont extraits de la ligne et puis mis en paquets.

L’overband est un gros aimant qui attire les emballages ferreux (canettes, couvercles,…) – EdA/M-A. C.  

Que reste-t-il alors ?

Les bouteilles PET, les barquettes, les pots de yaourt, les bouteilles de lait… continuent le voyage. Les 20 tris optiques séparent les matières restantes (les autres emballages du sac bleu).

Mais comment fonctionne un tri optique ?

Les tris optiques séparent les barquettes en PET, les cartons à boissons, le PET clair, le PET bleu… -EdA/M-A. C.  

Et s’il y a des ratés dans le tri ?

C’est corrigé par la présence humaine. Il y a différentes cabines de tri traversées par les tapis roulants. Au bord de ces tapis des personnes retirent ce que les machines ont raté. 

Les matières triées sont mises en balles

Un sac bleu : que peut-il contenir ?

Et le recyclage ? « Il y a en moyenne 17 % de résidus (17 % des plastiques présents dans le sac bleu ne sont pas recyclés). Notamment faute de solution (actuelle) de recyclage. « C’est le cas du plastique noir ou du plastique opaque. Mais on avance et des solutions arriveront. » explique Nathalie Halbot, la directrice du centre de Ghlin.
« On retrouve malheureusement dans les sacs bleus, des matières qui ne devraient pas y être : des jouets, des tests covid, des bidons d’essence, … Et aussi des aérosols de produits garage avec des produits inflammables (qui prennent feu). On a pris nos précautions donc on assure la sécurité du personnel et de l’industrie. Mais cela ne devrait pas arriver. »