Mohammed Ali, Firdaous, Mehmet et Laura se rassemblent autour de leur construction en carton. Sous les encouragements de Sylvie, ils déposent une balle, qui dévale le parcours qu’ils ont construit. C’est réussi !
Dans la classe d’à côté, Zoubayr et Anas mettent une petite hélice en contact avec une pile, au moyen de deux fils électriques. L’hélice se met à tourner !

Claire leur demande de remplacer la pile par des petits capteurs solaires.
Troisième classe : ici, les enfants font un montage électrique pour allumer une ampoule avec un interrupteur. Avec l’aide de Simon, ils manipulent pinces à dénuder, tournevis, pinces coupantes, multimètre (appareil qui mesure l’électricité).

Ces enfants sont à la deuxième semaine du cursus mécanique. Samedi prochain, ils rencontreront un garagiste, un réparateur de vélo et des personnes qui travaillent pour le métro. En trois samedis, ils auront reçu des pros de la mécanique et de l’électromécanique et auront pratiqué, découvert et expérimenté… Ensuite, ils passeront à un autre cursus, pour découvrir un autre type de métier. Les enfants se sont engagés à venir dans cette école tous les samedis pendant trois ans.


Footballeur, juge, policier ou docteur

Les enfants que l’on rencontre sont en deuxième année. Ils ont déjà découvert une multitude de métiers et touché à de nombreuses choses. Mohammed se souvient : « Du foot, du droit, du journalisme, des transports… »

Firdaous sourit en parlant des cookies qu’ils ont préparés avec un influenceur. Anil a aimé découvrir la police et la justice. « J’étais juge au procès fictif qu’on a fait avec le juge Damien Vandermeersch ». Magda est fière d’avoir fait de la mosaïque (ça a impressionné les parents !). Ines a aimé découvrir le cinéma en tournant un court-métrage. Ibrahim a adoré la psychomotricité dans le cursus soin et Hajar a aimé faire des pâtes au pesto dans le cursus cuisine… Laura aimerait devenir vétérinaire et Firdaous a envie d’être docteur et sage-femme.


Mais outre ces activités et la découverte de ces métiers, les activités de TADA apportent bien d’autres choses aux enfants : « On est plus sociables », dit Firdaous. « Moins timides, plus ouverts aux autres », ajoute Israe. « On se fait des nouveaux amis », pointe Mohammed. « On apprend plein de choses ! J’aimerais bien avoir TADA le dimanche aussi », explique Ines.

Le respect de soi et des autres

Les enfants disent aussi avoir davantage confiance en eux. Ils apprennent le respect de soi et des autres, ils découvrent qu’on est tous doués pour quelque chose, que les différences rendent complémentaires et permettent la vie de la société. Ils apprennent à écouter, à oser poser des questions, à s’intéresser à beaucoup de sujets. « On apprend à être attentifs aux autres s’ils sont tristes », nous disent-ils. Israe aimerait, au bout des trois ans, rejoindre les « alumni » (anciens étudiants), et venir aider… puis, plus tard, pourquoi pas, travailler pour TADA ?

En savoir plus

TADA (ToekomstATELIERdelAvenir) existe depuis bientôt dix ans. À TADA, on aide des enfants à préparer leur avenir en participant à des ateliers avec des professionnels qui font découvrir leur métier. TADA accompagne chaque samedi plus de 700 enfants de 10 à 14 ans, flamands et francophones. Plus de 700 anciens de TADA sont devenus des alumnis. Ils font encore des activités ensemble et proposent leur aide à diverses occasions.