Esther, 11 ans et Roxane, 8 ans, ont pris soin de blobs durant 11 jours et… elles recommandent à d’autres de vivre cette expérience!

Quel curieux être que le blob ! Il peut doubler de taille quotidiennement et atteindre plusieurs mètres carrés.
Si tu n’as jamais croisé un blob, alors tu ignores qu’il n’a pas de pattes mais se déplace, n’a pas de bouche mais mange, n’a pas de cerveau ni de système nerveux mais sait apprendre et mémoriser… Bref, c’est un être vivant hors catégorie.
Le blob intrigue au plus haut point les biologistes ! En France, il est étudié par le CNRS  (Centre national de la recherche scientifique) depuis 2009.  Mais celui-ci  a besoin d’un coup de main pour élargir ses tests et découvrir quels seront les effets du changement climatique sur le blob. 

Vérifier la température, noter soigneusement l’évolution observée, penser à nourrir le blob à des heures précises, faire des photos… Une vraie démarche scientifique qui demande rigueur et précision. Sur cette photo, on voit le blob (en jaune) et l’avoine (nourriture).


En Belgique, SparkOH! (le parc de découverte scientifique situé à Frameries, en province de Hainaut) a reçu 100 blobs à faire adopter.  Esther, Roxane et leur maman Laure-Line, qui habitent Mons, ont répondu à l’appel. Durant 11 jours, elles ont pris soin de blobs et suivi le protocole scientifique demandé.


Comment se déroule l’expérience?


«  Un blob, ça ressemble à une éponge, explique Esther. Mais quand on le nourrit, il s’étend et ressemble alors plus à des filaments. L’expérience était de mettre un blob sous une lampe et un autre sans lampe. On voit alors si la chaleur a des effets. Quand on est allés chercher les blobs, SparkOH! nous a donné un kit avec une ampoule infrarouge pour faire chauffer les blobs. On a reçu aussi un carnet avec des explications, des boîtes de petri (boîtes transparentes), de l’avoine (nourriture) et puis de l’agar-agar pour préparer le lit des blobs. Durant les cinq premiers jours, on devait aider les blobs à se réveiller mais on devait être sûres qu’on atteignait bien la bonne température. Maman, elle n’en a pas dormi, elle venait vérifier la nuit, si tout se passait bien! »


Esther et Roxane expliquent qu’au départ, les blobs sont appelés des sclérotes quand ils sont en état de dormance. Puis, en les nourrissant, ils deviennent gluants. Ils se déplacent mais on ne les voit pas bouger. Au 11e  jour, nous avons vu les deux filles vraiment impliquées et devenues expertes dans la manipulation des blobs et de la procédure scientifique. « On pense que l’on va garder les blobs. On pourrait faire d’autres expériences ! » s’exclament-elles.

Dans la nature, on trouve des blobs en milieu humide, dans les sous-bois. Si toi aussi, tu veux adopter un blob  : https://sparkoh.be/adopte-un-blob-science-participative