Abeilles, syrphes ou encore papillons de jour et de nuit sont des insectes pollinisateurs. En butinant les fleurs pour se nourrir, ils transportent le pollen ou les étamines d’une fleur « mâle » vers le pistil d’une fleur « femelle », permettant ainsi la fécondation de cette dernière. Ces insectes sont indispensables dans le processus de reproduction des fleurs.

Seulement, une grande partie d’entre eux sont en déclin (leur population baisse dangereusement). Les autorités fédérales et régionales belges ont donc décidé de lancer une stratégie sur plusieurs années afin d’inverser cette tendance. Elles espèrent arriver à 50% d’insectes pollinisateurs en plus d’ici 2030, par rapport à la population répertoriée dans notre pays en 2019.

Pourquoi en déclin ?

Les insectes pollinisateurs sont menacés par les pesticides, la transmission d’agents pathogènes, la destruction de leurs habitats, l’agriculture intensive, les espèces exotiques envahissantes ou encore les changements climatiques.

Quelle est la situation actuelle ?

Plus d’un tiers des 381 espèces d’abeilles sauvages ont disparu ou sont menacées de disparition dans notre pays.

Pour ce qui est des syrphes, plus de 50 des 320 espèces environ sont menacées.

Et entre un tiers et la moitié des 2.423 espèces de papillons de jour et de nuit recensées en Belgique ont disparu ou sont menacées.

Quelle stratégie ?

La stratégie que vont adopter les autorités belges pour lutter contre le déclin des insectes pollinisateurs a été conçue en trois axes de « bataille »:

  • En rendant l’agriculture et l’horticulture propices aux pollinisateurs, notamment via des pratiques agricoles favorables aux pollinisateurs ;
  • En rendant les villes, les infrastructures et les espaces publics plus accueillants pour les pollinisateurs ;
  • En améliorant la connaissance et la sensibilisation de la population sur l’état des pollinisateurs et les causes de leur déclin.