Parmi les mesures prises par le gouvernement fédéral pour lutter contre la propagation du coronavirus, il y a l’obligation vaccinale du personnel médical. A partir du 1er janvier 2022, le personnel médical doit être vacciné pour pouvoir continuer à travailler.

Cette mesure ne plaît pas à tout le monde.

Ce mardi, certains l’expriment lors d’une journée d’actions et d’une grève pour le secteur des soins de santé. Ces actions s’organisent en front commun (CGSP, Setca, CNE, SLPF et CGSLB), c’est-à-dire que les différentes organisations de défense des travailleurs se mettent ensemble pour s’opposer à la vaccination obligatoire.

Pour eux, cette obligation vaccinale est « stigmatisante, discriminante et inapplicable » (fait une différence entre les personnes). Ils veulent également rappeler que les conditions actuelles de travail du personnel soignant sont très compliquées.

Une procédure de «réquisition»

Une manifestation nationale a donc lieu ce mardi matin à Bruxelles pour faire entendre la voix du personnel médical mécontent. Cette journée d’actions s’accompagne d’un préavis de grève. C’est-à-dire que certains membres du personnel soignants d’institutions de soins ont décidé de ne pas travailler.

Pour éviter que l’absence de personnel n’ait de répercussion sur le fonctionnement des institutions de santé, certains établissements ont mis en place un « service du dimanche » (seules les activités strictement nécessaires sont prévues au programme).

À plusieurs endroits, du personnel a même été réquisitionné, ce qui veut dire que des personnes voulant faire grève sont tout de même obligées de travailler.

L’obligation vaccinale du personnel soignant

Le vaccin contre le coronavirus sera obligatoire pour le personnel médical à partir du 1er janvier 2022. La décision a été prise au niveau fédéral.

Néanmoins, entre le 1er janvier et le 31 mars, il y aura une période de transition.

Ceux qui ne sont pas vaccinés ne peuvent plus travailler, mais ils peuvent toucher le chômage corona (une somme d’argent octroyée aux personnes qui ne peuvent pas travailler pour une cause liée à la crise du coronavirus).

A partir du 1er avril, les personnes non vaccinées seront licenciées (elles perdront leur travail et auront droit au chômage). Sauf si elles choisissent de suspendre leur contrat de travail pour une durée de leur choix (cela ne leur donnant pas droit à des allocations).